Voici les points qui nous ont semblé importants et/ou sur lesquels nous sommes intervenus lors de ce conseil.

Points 18 à 20 : Taxes communales

La tutelle a recalé plusieurs taxes. Le Collège en proposait donc ici une version modifiée :

  • Taxe communale sur les immeubles inoccupés : en prévoyant un taux unique, la tutelle a jugé que la taxe ne rencontrait pas le but poursuivi (remettre les immeubles inoccupés sur le marché le plus rapidement possible). Par conséquent, le Collège proposait ici l’instauration d’une progressivité par année de taxation. Nous avons voté pour ;
  • Taxe communale sur les night-shops et taxe sur les phone-shops : la tutelle a estimé que la taxe violait le principe d’égalité des Belges devant l’impôt, le montant étant établi de manière forfaitaire sans tenir compte des différences objectives telles que la superficie, la localisation et l’importance économique. Un montant variable en fonction de la superficie a donc été proposé par le Collège. Comme en octobre, certains d’entre nous, jugeant la taxe discriminatoire par rapport à d’autres types de commerce, ont voté contre; les autres se sont abstenus.

Point 22 – MARCHES PUBLICS EXTRAORDINAIRES – Étude de l’aménagement d’une plaine de jeux et d’un lieu de convivialité sur le terrain de l’ancien camping de Tilff – Approbation des conditions et du mode de passation

Il s’agissait donc d’approuver le cahier des charges et le montant estimé du marché. Nous avons relevé que le cahier des charges nous semblait un peu plus précis que les précédents présentés pour d’autres projets, et le timing plus réaliste. Un critère de qualité (15 points/100) a été intégré, ainsi qu’un critère d’intégration à l’environnement et de respect de la biodiversité (15 points/100). Le cahier des charges précise que le projet « pourrait prévoir l’aménagement d’espaces de plantations (dirigées mellifères, indigènes, fruitiers) ». Le pré-projet proposé ne devra pas excéder un budget de 800.000,00 € TVAC.

Nous avons à nouveau fait part de notre regret de ne pas avoir regroupé en un seul marché, dans un souci de cohérence, les abords du Pont de Tilff, les cheminements piétons du parc Brunsode et la plaine de jeux.

En outre, nous avons interrogé le Collège sur plusieurs points :

  • le cahier des charges prévoit la possibilité d’une cafétéria. Quelles sont les intentions du Collège à ce sujet ? Rien de précis n’a été réfléchi, ce sera à voir en fonction des propositions qui seront remises ;
  • quid de la prise en compte dans le projet des mouvements de jeunesse, dont les locaux sont situés non loin ? Une partie des aménagements pourrait-elle par exemple leur être consacrée ? Aucune réflexion n’a été menée à ce sujet ;
  • qu’entend-on par « espace de rencontre familial » et « espace de divertissement pour les adolescents » ? Là aussi, pas de vision précise mais l’attente des propositions qui seront faites par les soumissionnaires.

Visiblement, la majorité n’a pas une idée très claire de ce qu’elle attend de cet espace.

Divers

  • Parking vélo Escale : nous avions interrogé par courriel la bourgmestre et l’échevin des travaux sur la disparition du parking vélo devant l’Escale. Il nous avait été répondu qu’il serait déplacé à l’arrière de l’Escale. Nous avions demandé à ce qu’un parking soit tout de même maintenu devant l’Escale, car la visibilité des parkings vélos a aussi toute son importance, notamment en termes d’incitation à l’utilisation du vélo au quotidien. N’ayant pas reçu de réponse à cette proposition, nous avons interpellé le Collège à ce sujet. L’échevin des travaux a in fine promis de réinstaller un parking vélo devant l’Escale ;
  • Centre d’Esneux : la bourgmestre a informé le Conseil de la décision du Collège d’abandonner le projet de réaménagement du centre d’Esneux, eu égard aux dernières estimations portant le cout à 5 millions d’euros (le dossier sera présenté au Conseil communal en janvier). A ce stade, nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette décision, mais regrettons amèrement l’argent et le temps perdus : 300.000 euros volatilisés en études et des citoyens mobilisés pour rien dans le cadre du PCDR. Nous y reviendrons.